Lauréats du prix Regner-Lhotellier
Lauréat 2020 : Claire Poisson
claire@clairepoisson.com
Vit et travaille à Paris.
Facebook: https://www.facebook.com/clairepoisson.graveure
Instagram: https://www.instagram.com/claire.poisson_
Portfolio: https://files.cargocollective.com/703301/ClairePoisson_cv_portfolio2022-mars.pdf
Curriculum vitae: https://files.cargocollective.com/703301/ClairePoisson_CV2023.pdf
Née en 1983, Claire Poisson utilise la gravure comme un moyen d’expression autant que de découverte du monde. Diplômée de l’école Estienne en 2005, elle monte un atelier au Cambodge et travaille aux côtés d’imprimeurs au Québec, en Espagne et en Afrique du Sud.
Le rapport aux lieux et à la nature occupe une place importante dans sa pratique qu’elle élargit peu à peu à la sculpture et à l’installation. En 2018, elle intègre le Royal College of Art, à Londres. Diplômée avec les félicitations du jury, son travail interroge désormais les relations entre image, matrice et objet.
Avec des matériaux pauvres, trouvés ou donnés, elle œuvre à montrer la beauté simple de ce qui nous entoure.
Lauréate 2020 du prix Regner Lhotellier pour la gravure contemporaine, ses œuvres ont rejoint plusieurs collections publiques et privées, notamment celles du Fond international du livre d’artiste contemporain à Marseille, du Groupement pour l’Art Contemporain-artothèque d’Annonay ou des médiathèques départementales de l’Hérault et de la Loire.
Mon travail porte sur l’émerveillement. L’enchantement du monde, l’enchantement d’être au monde. Le cadre, le contexte et les objets que je glane ça et là ont une importance primordiale dans mon travail : ils sont ma matière première, ma principale source d’inspiration. Mon environnement est une carrière où je vais puiser impressions, images et formes. Graveure de formation, le rapport à la matière et le processus artisanal constituent le point de départ d’images ou d’objets que je produis en petites séries.
Je considère l’art comme une attention aux autres. Je m’attache à tisser des liens intimes entre le spectateur et l’œuvre. Faire des pièces à hauteur d’homme, les ancrer dans un scénario du quotidien, réfléchir à la relation d’une personne à une œuvre. Mes objets se prennent dans la main et mes gravures se regardent de près.
Mes dernières installations sont des pièces en expansion, des univers aux dimensions variables. Chaque pièce converse avec une autre, associant formes inventées et existantes. À contre-pied de toute culture technologique, il s’agit d’un plaidoyer pour la simplicité et le contact direct avec le monde, un éloge de l’instant et du temps qui passe.